Vague de frappes aériennes des FDI cette nuit dans le centre et le sud de la bande de Gaza
Les États-Unis effectuent le premier largage d'aide humanitaire au-dessus de la bande de Gaza
Selon les médias hébreux et palestiniens, une vague intensive de frappes aériennes des FDI a débuté samedi soir à Deir al-Balah, dans le centre de la bande de Gaza, et à Khan Younis, dans le sud de la bande de Gaza. Plus de 40 sites auraient été visés par des frappes aériennes et terrestres dans un court laps de temps.
Les FDI ont ensuite annoncé une frappe aérienne contre des agents du Jihad islamique palestinien à Rafah, près d'un hôpital. Des sources palestiniennes ont fait état de plusieurs morts et d'au moins 50 blessés à la suite de cette frappe aérienne dans un quartier très fréquenté.
L'IDF a également annoncé samedi soir que trois soldats avaient été tués dans une explosion à Khan Younis plus tôt dans la journée, après qu'une bombe artisanale placée dans un bâtiment ait explosé alors que de nombreux soldats s'y trouvaient. Quatorze autres soldats ont été blessés dans l'explosion, dont six grièvement. Tous les soldats blessés ont été évacués vers des hôpitaux en Israël peu après l'attaque.
Les morts ont été identifiés comme étant Yanon Yitzhak, Afik Tari et Dolev Malka de la Brigade Kfir.
Peu après minuit, des sources palestiniennes ont rapporté que des troupes terrestres et des chars des FDI avaient encerclé une tour résidentielle dans le quartier de Madinat Hamad à Khan Younis.
Les sirènes d'alerte aérienne ont retenti dans l'enveloppe de Gaza pour la première fois depuis une semaine, samedi en fin de soirée.
Après plusieurs largages humanitaires effectués par la Jordanie et les Émirats arabes unis, les États-Unis ont procédé samedi à leur premier largage d'aide humanitaire dans le nord de la bande de Gaza. Ce largage est intervenu après que des dizaines de Palestiniens ont été tués jeudi à proximité d'un camion d'aide humanitaire en provenance d'Israël.
Le ministère de la santé de Gaza, dirigé par le Hamas, a accusé Israël d'avoir tué plus de 100 habitants de Gaza au cours de l'incident. Israël a démenti ces accusations et les forces de défense israéliennes ont ensuite diffusé une vidéo à l'appui de leur affirmation selon laquelle les soldats des forces de défense israéliennes n'ont ouvert le feu que pour disperser les personnes qui envahissaient violemment les camions et pillaient les fournitures.
Les États-Unis ont ensuite bloqué une résolution du Conseil de sécurité des Nations unies condamnant Israël pour cet incident.
Le largage américain de samedi a été décrit par Washington comme le premier d'une série de largages humanitaires dans la bande de Gaza. Le largage américain, ainsi que les largages précédents effectués par la Jordanie et les Émirats arabes unis, ont été coordonnés et soutenus par les forces de défense israéliennes.
Le président américain Joe Biden a également déclaré que les États-Unis tentaient de parvenir à un accord de cessez-le-feu avant le début du mois d'observation musulmane du Ramadan.
"Nous espérons parvenir à un accord de cessez-le-feu avant le Ramadan, mais nous n'en sommes pas encore là", a déclaré M. Biden.
Les États-Unis ont déclaré qu'Israël avait accepté le principe d'un accord de cessez-le-feu en échange de la libération d'un otage et que le Hamas ne s'était pas engagé. Toutefois, les médias israéliens ont rapporté samedi que sans la publication par le Hamas d'une liste des otages actuellement en vie, avec la preuve de leur survie, il n'y aurait pas d'accord sur la libération des otages.
Le gouvernement israélien est de plus en plus préoccupé par l'état des otages restants à Gaza, alors que les négociations s'éternisent depuis des semaines sans qu'aucune avancée n'ait été réalisée.
Le Staff de All Israel News est une équipe de journalistes en Israël.