Une mère et son fils israéliens grièvement blessés par des missiles du Hezbollah à Kiryat Shmona
Les responsables du Hezbollah rejettent la proposition française de trêve à la frontière nord d'Israël
Une mère israélienne et son fils ont été blessés mardi vers midi par deux missiles guidés antichars tirés depuis le sud du Liban sur la ville de Kiryat Shmona, dans le nord d'Israël, ont rapporté les médias israéliens.
Les victimes, un garçon de 15 ans et sa mère de 47 ans, ont été évacués vers un hôpital voisin, selon les services de secours du Magen David Adom.
Leur état s'est aggravé au fil du temps et a été qualifié de "grave" par l'hôpital plusieurs heures après l'incident.
Les explosions ont endommagé des infrastructures, un poteau électrique et plusieurs voitures. La municipalité de Kiryat Shmona a demandé aux personnes restées dans la ville malgré l'ordre permanent d'évacuation de rester à proximité des zones protégées après l'attaque, par crainte de nouveaux tirs.
Le Hezbollah a ensuite assumé la responsabilité de l'attaque, affirmant qu'elle visait un poste de police en représailles aux frappes aériennes israéliennes dans les villages du Sud-Liban et en particulier contre les maisons civiles du village de Talusa la veille.
Selon les FDI, les frappes ont visé des infrastructures du Hezbollah dans la région de Talusa, ainsi qu'un bâtiment militaire dans la région de Laydah et un poste d'observation près d'al-Khiam.
Après les frappes israéliennes sur Talusa, le Hezbollah a annoncé la mort de trois de ses agents lundi, ce qui porte à 193 le nombre de ses victimes depuis octobre. En outre, le groupe terroriste Jihad islamique palestinien (PIJ) à Gaza a annoncé que deux de ses terroristes avaient été tués par des frappes israéliennes antérieures.
Un responsable du Hezbollah a rejeté la dernière proposition visant à mettre fin aux hostilités avec Israël. "Nous ne discutons pas de cette question avant un cessez-le-feu à Gaza. Israël n'est pas en mesure de poser des conditions", a déclaré ce responsable à Sky News Arabic.
Le gouvernement français a poursuivi ses efforts en vue de parvenir à un accord négocié pour mettre fin aux hostilités entre le Hezbollah et Israël, la dernière proposition envoyée par la France à Beyrouth appelant le Hezbollah à se retirer à 10 kilomètres de la frontière israélienne, selon un rapport de Reuters mardi.
Le plan prévoit trois étapes de désescalade sur dix jours, menant à des négociations sur le nombre de points frontaliers non résolus entre Israël et le Liban.
La démarcation des points frontaliers, ainsi que le retrait des groupes terroristes vers le fleuve Litani, à quelque 40 kilomètres de la frontière, sont conformes à la résolution 1701 des Nations unies, qui a été systématiquement ignorée par le Hezbollah.
La proposition française vise à prévenir un conflit "qui risque d'échapper à tout contrôle" et à imposer "un cessez-le-feu potentiel lorsque les conditions seront réunies".
Le Staff de All Israel News est une équipe de journalistes en Israël.