Un deuxième enseignant de l'UNRWA a aidé le Hamas à prendre un otage israélien ; d'autres pays suspendent leurs paiements
La France, le Japon et l'Estonie s'ajoutent à la liste croissante des pays qui cessent de verser des fonds
Alors que de nouvelles preuves de la coopération entre les membres de l'Office de secours et de travaux des Nations unies (UNRWA) et les terroristes du Hamas apparaissent au grand jour, la France, le Japon et l'Estonie ont annoncé dimanche qu'ils rejoignaient la liste des pays qui cessent de verser des fonds à l'agence des Nations unies.
Israël a fourni des preuves concrètes de l'implication de 12 employés de l'UNRWA dans l'invasion et le massacre perpétrés par le Hamas le 7 octobre, ce qui a incité plusieurs pays à suspendre leurs paiements à l'agence pour les réfugiés.
À ce jour, l'Australie, le Canada, le Royaume-Uni, les États-Unis, la Finlande, les Pays-Bas, l'Allemagne, l'Italie, l'Islande, la France, le Japon et l'Estonie ont publié des annonces à cet effet.
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— Hillel Neuer (@HillelNeuer) January 28, 2024
À la fin du mois de novembre dernier, les médias israéliens ont rapporté qu'une des otages libérées avait déclaré avoir été détenue par un enseignant de l'UNRWA, qui l'avait déplacée entre différents établissements de l'UNRWA pendant sa captivité.
Channel 13 a rapporté dimanche qu'elle n'était pas la seule, puisqu'un autre otage israélien vient de révéler qu'il était également détenu par un autre enseignant de l'UNRWA, qui lui a même enseigné l'arabe.
Lundi, le New York Times a rapporté qu'au moins 10 terroristes du Hamas étaient employés par l'agence, l'un d'entre eux ayant kidnappé une Israélienne avec son fils, et un autre distribuant des munitions pour le groupe terroriste.
Le rapport est basé sur le dossier de renseignements qui a été distribué par Israël et qui a provoqué la vague de pays suspendant leurs fonds à l'UNRWA.
Ce dossier contient des preuves que dix employés de l'UNRWA étaient membres du Hamas et indique qu'un autre employé était affilié au groupe terroriste palestinien du Jihad islamique.
Selon le rapport, les services de renseignement israéliens ont recueilli ces preuves grâce à des écoutes téléphoniques qui ont révélé que certains employés parlaient de leur implication, tandis que d'autres ont été envoyés à des endroits particuliers pendant l'attaque du 7 octobre, et qu'un autre a été chargé d'apporter des grenades propulsées par fusée qui étaient stockées dans sa maison.
Le Staff de All Israel News est une équipe de journalistes en Israël.