Le Hezbollah accuse Israël d'être à l'origine du deuxième assassinat commis en deux jours dans le sud du Liban
Les assassinats ciblés au Liban et en Syrie portent un coup dur au Hezbollah et à l'Iran
Le Hezbollah a confirmé la mort d'un second agent dans une frappe aérienne israélienne présumée dimanche, au lendemain de la mort d'un autre de ses membres dans une frappe anonyme similaire, toutes deux menées dans le sud du Liban.
Israël n'a pas commenté publiquement les allégations selon lesquelles il serait responsable de ces frappes.
Le groupe terroriste libanais a annoncé la mort de Fadel Ali Salman Shaer, un agent de l'unité des gardes du corps du groupe, à la suite d'informations faisant état d'une frappe israélienne présumée sur un véhicule à Kafr Kafra, près de la ville de Bint Jbeil, à quelque 10 km au nord de la frontière.
Toutefois, la cible visée par l'attaque, Fadi Suleiman, un haut commandant de terrain responsable du secteur central du Hezbollah au Sud-Liban, a survécu à l'attaque, selon Sky News Arabic.
The IDF says it carried out two waves of strikes against Hezbollah targets in the southern Lebanon village of Markaba earlier today.
— Emanuel (Mannie) Fabian (@manniefabian) January 21, 2024
The sites hit by fighter jets in Markaba include a military building, observation posts, rocket launch positions, and other infrastructure… pic.twitter.com/gRWre8eO0U
À la suite de cette annonce, le Hezbollah a assumé la responsabilité du lancement, en représailles, d'un missile guidé antichar sur la localité d'Avivim, dans le nord d'Israël, qui a touché directement une maison mais n'a pas fait de blessés.
L'annonce de la mort de M. Shaer samedi porte le bilan officiel du Hezbollah à 164 morts depuis le début des accrochages quotidiens à la frontière avec Israël, qui ont commencé le 8 octobre. Cette annonce fait suite à des informations faisant état d'une autre tentative d'assassinat israélienne présumée sur un véhicule près de la ville de Tyr.
Quatre personnes auraient été tuées dans l'attaque, le Hezbollah confirmant seulement la mort d'Ali Muhammad Hadraj qui, selon le média israélien KAN, coordonnait la guerre électronique et les défenses aériennes entre le Hezbollah et la branche du Hamas au Liban.
En outre, Hadraj aurait été un membre important de l'unité palestinienne de la Force Qods iranienne, la branche d'élite du Corps des gardiens de la révolution islamique (CGRI), a rapporté la chaîne arabe al-Arabiya.
Ces deux assassinats, ainsi que le meurtre de cinq membres du CGRI en Syrie samedi, dont l'officier en chef des renseignements du CGRI en Syrie, constituent un coup dur pour le soi-disant "axe de la résistance" dirigé par l'Iran en l'espace de moins de 48 heures.
Alors qu'Israël n'a pas commenté ces assassinats, les FDI ont annoncé deux vagues d'attaques contre des cibles au Sud-Liban, samedi et dimanche.
Samedi, l'armée de l'air israélienne a frappé des infrastructures terroristes, des postes d'observation et des sites de lancement à al-Adaisa et Hula, avant de frapper des postes d'observation, des positions de lancement de roquettes et d'autres infrastructures à Markaba le lendemain.
Le Staff de All Israel News est une équipe de journalistes en Israël.