All Israel

L'Iran rejetterait les appels à la retenue lancés par les États-Unis et les pays arabes à l'encontre d'Israël

Le président iranien Masoud Pezeshkian rencontre le ministre jordanien des Affaires étrangères Ayman Safadi à Téhéran, Iran, le 4 août 2024. (Photo : Présidence iranienne/WANA/Handout via REUTERS)

La République islamique d'Iran a rejeté les efforts diplomatiques américains et arabes visant à limiter l'attaque attendue de Téhéran contre Israël, selon un rapport du Wall Street Journal de dimanche.

Les ministres des affaires étrangères de Jordanie et du Liban se sont rendus dans la capitale iranienne pour désamorcer les tensions entre l'Iran et Israël qui affectent une grande partie de la région, mais le régime aurait déclaré aux diplomates arabes qu'il se moquait que la réponse déclenche une guerre.

L'Iran et son représentant terroriste libanais, le Hezbollah, ont juré de se "venger" de l'élimination récente par Israël du principal commandant militaire du Hezbollah, Fuad Shukr, à Beyrouth, ainsi que de l'assassinat du chef politique du Hamas, Ismail Haniyeh, à Téhéran, qui, selon eux, a été perpétré par les forces israéliennes. Israël n'a assumé que la responsabilité de l'attaque contre Shukr, mais n'a ni confirmé ni nié la responsabilité de la mort de Haniyeh.

L'Iran se sent particulièrement humilié par l'assassinat de Haniyeh, qui a eu lieu lorsqu'une bombe a explosé dans une maison d'hôtes VIP supposée sûre dans le nord de Téhéran, quelques heures après que le chef du Hamas a assisté à l'inauguration du nouveau président iranien Masoud Pezeshkian.

La guerre de Gaza a commencé le 7 octobre, lorsque des terroristes du Hamas soutenus par l'Iran ont envahi le sud d'Israël et massacré 1 200 Israéliens, hommes, femmes et enfants. Le lendemain, les forces du Hezbollah ont commencé à bombarder le nord d'Israël depuis le Liban. Le groupe terroriste soutenu par l'Iran a lancé une attaque à la roquette qui a tué 12 enfants druzes qui jouaient au football dans la ville septentrionale de Majdal Shams, sur le plateau du Golan.

Washington a exhorté Téhéran à reconsidérer ses projets d'attaque contre Israël et a souligné que les efforts de M. Pezeshkian pour améliorer les liens avec l'Occident dépendront de sa capacité à faire preuve de retenue à l'égard d'Israël.

La Jordanie, géographiquement située entre l'Iran et Israël, craint que son espace aérien ne soit violé en cas d'échange de tirs aériens entre les forces iraniennes et israéliennes.

"Quiconque veut violer notre espace aérien, nous y ferons face", a déclaré le ministre jordanien des affaires étrangères, Ayman Safadi, lors de sa visite dans la capitale iranienne. "La Jordanie ne sera pas un champ de bataille", a-t-il ajouté.

En avril, Israël et une alliance internationale dirigée par les États-Unis ont neutralisé 99 % des quelque 300 missiles aériens, roquettes et drones tirés par l'Iran en direction d'Israël.

Étant donné le large consensus parmi les diplomates occidentaux et arabes pour empêcher une guerre régionale à grande échelle, il est très probable que cette alliance internationale soit réactivée. Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a prévenu l'alliance dirigée par l'Iran qu'Israël réagirait fermement à toute agression contre Israël.

Les États-Unis et Israël estiment tous deux qu'une attaque multifront menée par l'Iran contre Israël est imminente et pourrait commencer dès lundi.

Lors d'une conférence téléphonique qui s'est tenue dimanche, les pays du G7 ont exprimé leur inquiétude face aux tensions croissantes au Moyen-Orient. Le G7 est une organisation regroupant sept des plus grandes économies avancées du monde : Allemagne, Canada, États-Unis, France, Italie, Japon et Royaume-Uni.

"Nous exprimons notre profonde inquiétude face à l'aggravation des tensions au Moyen-Orient, qui menace de déclencher un conflit plus large dans la région", peut-on lire dans la déclaration du G7.

"Nous exhortons toutes les parties concernées à s'abstenir de perpétuer le cycle destructeur actuel de violence en représailles, à faire baisser les tensions et à s'engager de manière constructive dans la voie de la désescalade. Aucun pays ou nation n'a à gagner d'une nouvelle escalade au Moyen-Orient", ont insisté les pays.

Depuis sa création en 1979, le régime iranien a ouvertement appelé à la destruction de l'État juif et a investi massivement dans une guerre terroriste par procuration contre Israël.

Israël envisagerait actuellement une attaque préventive contre l'Iran et ses mandataires terroristes.

Le Staff de All Israel News est une équipe de journalistes en Israël.

French Subscribe Now
All Israel
Recevez les dernières infos et mises à jour
    Latest Stories