L'IDF déploie une nouvelle unité, des drones et des barrières pour renforcer la sécurité à la frontière jordanienne
L'État d'Israël et les Forces de défense israéliennes prévoient apparemment d'investir massivement dans la sécurisation de la frontière de plus en plus instable entre Israël et la Jordanie. L'ambitieux plan de sécurité comprendra la Brigade orientale, une nouvelle division régionale des FDI créée spécifiquement pour sécuriser la frontière jordanienne.
L'armée israélienne devrait construire des barrières de haute technologie et utiliser des drones comme moyens complémentaires de sécurisation de la frontière. Le chef d'état-major adjoint des FDI, le général de division Amir Baram, devrait présenter le plan d'action pour la sécurité des frontières jordaniennes. Amir Baram, chef d'état-major adjoint des FDI, devrait présenter un plan global de sécurité frontalière en trois phases.
Dans un premier temps, Israël déploiera des centaines de radars et de caméras de pointe le long de la frontière. Ces équipements de surveillance de haute technologie faciliteront grandement le déploiement rapide des forces israéliennes à n'importe quel endroit de la frontière en cas de tentatives de contrebande ou d'infiltration de la Jordanie en Israël.
La frontière entre Israël et la Jordanie est pratiquement calme depuis 1994, date à laquelle les deux pays ont signé un accord de paix. Toutefois, le régime iranien et ses mandataires terroristes régionaux tentent actuellement de saper la souveraineté du Royaume hachémite et d'utiliser son territoire pour établir un nouveau front contre Israël.
La semaine dernière, un terroriste jordanien a assassiné trois civils israéliens au point de passage d'Allenby, à la frontière jordanienne. Alors que la monarchie jordanienne cherche à établir des liens stables avec Israël et l'Occident, de nombreux citoyens jordaniens ayant des racines familiales en Cisjordanie sympathisent avec l'organisation terroriste Hamas, soutenue par l'Iran, et avec d'autres groupes islamistes extrémistes.
La frontière jordanienne est également utilisée pour la contrebande d'armes vers les cellules terroristes de Judée et de Samarie, connues sous le nom international de Cisjordanie.
L'armée israélienne utilise actuellement plusieurs bataillons pour protéger la frontière jordanienne. Cependant, une grande partie de ces forces sont stationnées temporairement et sont souvent moins familières avec les procédures. Le nouveau plan de sécurité frontalière prévoit deux ou trois divisions qui se spécialiseront dans la protection d'un secteur particulier de la frontière. Le nouveau plan prévoit de renforcer la sécurité frontalière dans la région de la mer Morte, où se trouvent plusieurs hôtels et attractions touristiques du côté israélien.
Le précédent projet frontalier israélien dans le Sinaï a coûté environ 2,5 milliards de NIS (environ 660 millions de dollars), tandis que le projet frontalier jordanien devrait être encore plus coûteux.
Le désert d'Arava, situé le long de la frontière jordanienne méridionale, est particulièrement vulnérable, avec de petites communautés rurales israéliennes isolées situées près de la frontière.
En avril, les habitants israéliens du désert d'Arava ont exprimé leur crainte de voir des terroristes mener une invasion de type 7 octobre à partir de la Jordanie. Les communautés locales israéliennes proches de la frontière jordanienne ont déclaré qu'elles ne se sentaient pas moins vulnérables que les communautés frontalières de Gaza qui ont été brutalement attaquées par les terroristes du Hamas en octobre dernier.
Neta Turkletoyev, résidente de la communauté frontalière israélienne de Be'er Ora, a fait part des préoccupations sécuritaires que partagent de nombreux habitants de la région.
"Nous sommes tous perdus. Nous ne comprenons pas ce qui se passe. Nous entendons souvent des explosions sans sirène, et nous n'apprenons qu'après coup de quoi il s'agit. Nous avons peur. Cela nous rappelle les jours qui ont précédé le 7 octobre, lorsque nous n'avons rien fait contre les missiles lancés contre nous. Nous avons l'impression que quelque chose d'important va bientôt se produire", a déclaré M. Turkletoyev en avril.
À l'époque, Dror Shmueli, un responsable local de la sécurité, a critiqué les FDI pour avoir négligé la protection des communautés frontalières israéliennes adjacentes à la frontière jordanienne.
"La frontière est abandonnée, les FDI négligent les équipes d'alerte locales et ne leur fournissent pas suffisamment d'équipement. Le gouvernement s'en est rendu compte le 7 octobre. Si une cellule terroriste arrive sans prévenir, l'armée mettra une éternité à arriver", a-t-il estimé.
On ne sait pas encore si ces critiques locales ont eu un impact sur le plan israélien visant à renforcer la sécurité le long de la frontière jordanienne.
Le Staff de All Israel News est une équipe de journalistes en Israël.