Israël n'autorisera pas les habitants de Gaza à retourner dans le nord de la bande de Gaza tant que tous les otages n'auront pas été restitués, déclare le ministre israélien des Affaires étrangères, M. Gallant.
Le Ministre Israélien de la Défense, Yoav Gallant, a annoncé lundi qu'Israël n'autorisera pas les Palestiniens déplacés par la guerre à retourner dans le nord de Gaza tant que tous les otages n'auront pas été libérés.
Ces propos ont été tenus devant les membres des familles des otages restés à Gaza et interviennent dans le cadre de négociations entre le Hamas et Israël qui aboutiraient à la libération des otages en échange d'une trêve et de la libération des prisonniers palestiniens détenus en Israël.
Le Hamas aurait demandé à Israël de permettre aux personnes déplacées par les combats dans le nord de la bande de Gaza de rentrer chez elles.
M. Gallant a déclaré qu'Israël maintenait une position ferme sur la libération de tous les otages pris par les terroristes du Hamas lors du massacre du 7 octobre, qui a coûté la vie à 1 200 personnes. "Nous travaillons sans relâche pour faire avancer un cadre qui permettra le retour des otages", a déclaré M. Gallant.
"Dans le cadre des pourparlers, nous nous efforçons de maintenir la pression sur le Hamas. La position des services de sécurité sera claire : le retour complet des habitants du nord de la bande de Gaza n'aura lieu qu'après le retour de tous les otages", a poursuivi M. Gallant.
"La déclaration que je répète depuis le premier jour, selon laquelle nous n'avons pas le droit moral d'arrêter les combats tant que nous avons un seul otage à Gaza, n'a pas changé et ne changera pas", a-t-il ajouté. "Même si nous parvenons à un accord qui prévoit une pause temporaire dans les combats, nous reprendrons la lutte pour éliminer l'organisation du Hamas et ramener tous les otages."
Une délégation israélienne a accepté un cadre pour un accord de libération d'otages lors de discussions avec le Hamas à Paris vendredi, puis s'est rendue au Qatar lundi pour la deuxième série de discussions séparées avec des médiateurs des États-Unis, du Qatar et de l'Égypte.
Les détails de l'accord proposé comprennent la libération d'au moins 40 otages israéliens en échange d'une trêve de six semaines et la libération de centaines de terroristes palestiniens condamnés par Israël.
L'objectif déclaré d'Israël est de démanteler complètement le groupe terroriste du Hamas et il affirme qu'il n'acceptera qu'une pause temporaire dans les combats pour obtenir la libération des otages.
Le Hamas affirme qu'il ne libérera pas les otages sans un accord conduisant à une fin permanente de la guerre.
"Nous sommes totalement déterminés à faire disparaître le Hamas de la surface de la Terre", a déclaré Nir Barkat, ministre israélien de l'économie et de l'industrie, lors d'une conférence aux Émirats arabes unis, où l'acceptation d'Israël a suscité la colère des militants palestiniens.
Sami Abu Zuhri, haut responsable du Hamas, a déclaré aux journalistes que tout accord de cessez-le-feu nécessiterait "la fin de l'agression, le retrait de l'occupation, le retour des personnes déplacées, l'entrée de l'aide, de l'équipement pour les abris et la reconstruction".
Le Staff de All Israel News est une équipe de journalistes en Israël.