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Le chef de l'ONU, M. Guterres, demande la libération des otages israéliens six mois après l'attaque du 7 octobre par le Hamas

Le Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, s'adresse aux médias après avoir visité le poste frontière de Rafah entre l'Égypte et la bande de Gaza, alors que des membres du Croissant-Rouge égyptien coordonnent l'aide pour Gaza, à l'aéroport d'Al Arish, en Égypte, le 23 mars 2024. (Photo : REUTERS/Mohamed Abd El Ghany/File Photo)

Le Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, a évoqué le sort d'une centaine d'otages israéliens toujours présumés vivants à Gaza, six mois après que les terroristes du Hamas ont envahi Israël et massacré plus de 1 200 personnes.

"Je condamne une fois de plus le recours à la violence sexuelle, à la torture et à l'enlèvement de civils, et j'appelle à la libération inconditionnelle de tous les otages", a écrit M. Guterres sur 𝕏.

"Le 7 octobre est un jour de douleur pour Israël et le monde. Rien ne peut justifier l'horreur déclenchée par le Hamas".

Le chef de l'ONU est allé encore plus loin en écrivant : "Les Nations unies et moi-même pleurons personnellement avec les Israéliens les 1 200 personnes, dont beaucoup de femmes et d'enfants, qui ont été tuées de sang-froid."

Hier, il a été confirmé qu'un autre des 253 otages israéliens et internationaux, Elad Katzir, 47 ans, avait été assassiné en captivité en janvier. Sa mère, Hanna, avait également été prise en otage et libérée en novembre. Son père, Avraham, a été assassiné lors de l'invasion des communautés frontalières du sud d'Israël le 7 octobre.

Le Jerusalem Post a rapporté qu'il est désormais possible que seuls 70 à 80 des otages restants soient encore en vie, selon certaines sources.

La dernière déclaration de M. Guterres contraste fortement avec les commentaires sévères qu'il avait déjà formulés au cours de la guerre déclenchée par le Hamas. En octobre, M. Guterres avait semblé justifier les atrocités commises par les terroristes, ce qui avait suscité la controverse.

"Il est important de reconnaître que les attaques du Hamas ne se sont pas produites dans le vide", avait alors déclaré M. Guterres, affirmant à tort que les habitants de Gaza étaient soumis à "56 ans d'occupation suffocante", alors qu'Israël s'est retiré de Gaza en 2005.

Nullement impressionné, le Ministre israélien des Affaires étrangères, Israël Katz, a exigé du chef de l'ONU qu'il assortisse ses paroles de compassion tardives d'une action contre le Hamas.

"Le moment est venu après plus de six mois. Maintenant, apportez la formulation que vous avez rédigée en tant que décision contraignante au Conseil de sécurité de l'ONU, conformément à votre autorité en vertu de l'article 99, y compris l'imposition de sanctions à l'organisation terroriste Hamas - tout comme à Al-Qaïda et ISIS", a déclaré M. Katz.

Le Hamas a délibérément intégré ses forces dans des structures civiles, telles que des hôpitaux, des mosquées, des écoles et des immeubles résidentiels. Malgré un terrain difficile, l'armée israélienne aurait neutralisé 17 des 24 bataillons du Hamas à Gaza. La majorité des forces restantes du Hamas sont actuellement concentrées dans la ville de Rafah, au sud de Gaza, près de la frontière égyptienne.

Lors d'une visite du côté égyptien de Rafah en mars, le chef de l'ONU a accusé Israël de mettre en œuvre une "punition collective" à l'encontre de la population civile de Gaza.

"Ici, depuis ce point de passage, nous voyons le déchirement et l'absence de cœur de tout cela. Une longue file de camions de secours bloqués d'un côté des portes, la longue ombre de la famine de l'autre", avait alors déclaré António Guterres.

"C'est plus que tragique. C'est un scandale moral", avait-il ajouté, tout en ignorant le fait que le Hamas utilise délibérément les civils comme boucliers humains et a volé à plusieurs reprises l'aide humanitaire destinée à la population civile.

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et d'autres hauts responsables israéliens ont souligné qu'une incursion à Rafah était essentielle pour démanteler le Hamas en tant que puissance militaire et politique dans la bande de Gaza.

Toutefois, l'armée israélienne a annoncé dimanche qu'elle avait retiré la plupart de ses forces dans le sud de la bande de Gaza, avant l'opération prévue contre les forces du Hamas à Rafah. Les troupes de la brigade Nahal de l'IDF seraient les seules forces restantes à Gaza, chargées de sécuriser le corridor de Netzarim dans la partie centrale de la bande de Gaza.

Le Staff de All Israel News est une équipe de journalistes en Israël.

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