La famine à Gaza ? Les FDI dénoncent les "inexactitudes" du rapport soutenu par l'ONU sur la situation humanitaire à Gaza
Des fonctionnaires américains ont affirmé que la population de Gaza était menacée de famine sur la base d'un rapport.
Israël a critiqué un récent rapport de la classification intégrée de la phase de sécurité alimentaire (IPC), qui allègue une famine généralisée dans la bande de Gaza et a reçu un large soutien international, affirmant qu'il "contient de nombreuses failles factuelles et méthodologiques".
Vendredi, le coordinateur des activités de l'unité de Tsahal dans la bande de Gaza, le COGAT, a publié une réponse détaillée au rapport rédigé par l'IPC, une initiative conjointe d'experts des Nations unies, d'organismes de secours et de groupes de recherche.
Le rapport affirme que "la famine est imminente", car le nombre de personnes qui devraient souffrir d'une "faim catastrophique" dans la bande de Gaza jusqu'à la mi-juillet est passé à 1,1 million, ce qui représente environ la moitié de la population.
Le COGAT a relevé plusieurs inexactitudes dans le rapport de l'IPC, tout en soulignant les nombreuses mesures prises par Israël pour améliorer la situation humanitaire à Gaza.
Only 77% of the humanitarian aid that entered Gaza since the start of 2024 was distributed within Gaza.
— COGAT (@cogatonline) March 29, 2024
Where is that aid?
Is it piling up in aid agencies' warehouses?
Did Hamas hijack the aid from the UN?
Distribution is what matters. pic.twitter.com/d7hK1gj4oz
La fiabilité du rapport a été remise en question en raison de la difficulté de mener des études à distance, ce que le CIP lui-même a reconnu.
"Le rapport lui-même met l'accent sur les lacunes en matière d'information et sur la nécessité de les combler par divers moyens", peut-on lire dans la déclaration du COGAT.
Une grande partie des informations contenues dans le rapport ont été fournies par des organismes locaux tels que le ministère de la santé de Gaza, dirigé par le Hamas, "qui a un intérêt stratégique à présenter des informations fondamentalement trompeuses", selon le COGAT.
Le COGAT a ajouté que l'IPC n'avait pas non plus pris en compte, ni même mentionné, les "nombreux rapports des médias palestiniens" montrant des "marchés alimentaires remplis de denrées de toutes sortes" dans les villes de l'enclave, y compris dans sa partie septentrionale, qui est soumise à de fortes pressions.
Une autre inexactitude, selon le COGAT, est l'affirmation selon laquelle la quantité d'eau disponible par jour et par personne est inférieure à un litre.
"D'après notre évaluation, la quantité d'eau produite dans la bande de Gaza grâce à deux usines de dessalement locales, une usine de dessalement émiratie située en Égypte, des conduites d'eau en provenance d'Israël et l'entrée de carburant diesel pour alimenter le système local de pompage de l'eau - la quantité moyenne quotidienne d'eau [s'élève à] plus de 20 litres d'eau potable et d'eau de cuisine par personne et par jour", d'après le COGAT.
🚛 9 @WFP food trucks made their way directly to northern Gaza overnight.
— COGAT (@cogatonline) March 29, 2024
So far, 47 trucks were transferred through this delivery channel, directly to northern Gaza.
We will continue expanding our efforts to facilitate aid into and across of the Gaza Strip. pic.twitter.com/JZnawFAIkP
"En ce qui concerne l'accessibilité, Israël facilite la coordination des réparations et du ravitaillement des infrastructures d'eau afin de faciliter l'accès de la population", ajoute le communiqué.
Réfutant les affirmations contraires, le COGAT a souligné qu'"Israël n'impose aucune limite à la quantité d'aide qui peut entrer à Gaza, et ne limite absolument pas l'entrée de nourriture".
"L'État d'Israël reconnaît les impacts malheureux de la guerre sur la population civile de Gaza, y compris les impacts négatifs sur la sécurité alimentaire. Israël s'efforce sans relâche d'atténuer ces effets".
"Nous rejetons catégoriquement toute allégation selon laquelle Israël affamerait délibérément la population civile de Gaza", a déclaré le COGAT.
Depuis la publication du rapport de l'IPC, plusieurs responsables internationaux, dont le secrétaire d'État américain Antony Blinken, se sont appuyés sur ce rapport pour souligner la situation humanitaire difficile dans la bande de Gaza et ont demandé à Israël d'accroître ses efforts pour contribuer à l'atténuer.
"Selon la mesure la plus respectée en la matière, 100 % de la population de Gaza se trouve dans une situation d'insécurité alimentaire aiguë. C'est la première fois qu'une population entière est ainsi classée", a récemment déclaré M. Blinken.
Il a ajouté qu'il incombait "absolument" à Israël de donner la priorité à l'aide aux personnes qui en ont désespérément besoin.
Le Staff de All Israel News est une équipe de journalistes en Israël.