Israël achète un troisième escadron de F-35 dans le cadre d'un accord de 3 milliards de dollars avec les États-Unis
Le ministère israélien de la Défense a annoncé qu'une délégation aux États-Unis avait signé mardi une lettre d'accord pour l'acquisition d'un troisième escadron d'avions de combat F-35 "Adir".
Le contrat de 3 milliards de dollars comprend 25 chasseurs furtifs construits par Lockheed Martin, dont les livraisons commenceront en 2028, à raison de trois à cinq par an. Financé par le Foreign Military Financing (FMF) des États-Unis, le nouveau contrat portera la flotte de F-35 de l'armée de l'air israélienne (IAF) à 75 appareils dans les années à venir. À ce jour, seuls 36 des 50 avions F-35 commandés par Israël ont été livrés.
"L'acquisition du troisième escadron de F-35 reflète la force de l'alliance stratégique entre Israël et les États-Unis. Cette capacité a un impact significatif sur les arènes proches et lointaines. À l'heure où certains de nos adversaires visent à saper nos liens avec notre plus grand allié, nous ne faisons que renforcer davantage notre alliance", a déclaré le Ministre de la Défense israélien Yoav Gallant lors de l'annonce. "Cela envoie un message fort à nos ennemis dans toute la région".
Le directeur général du ministère de la Défense, le général de division (retraité) Eyal Zamir, a exprimé sa gratitude au département américain de la Défense pour ce nouvel accord qui, selon lui, "contribuera à assurer la préparation continue des FDI et de l'armée de l'air à des défis multi-menaces dans les années à venir."
Pratt & Whitney, le motoriste des avions de combat, s'est engagé à impliquer l'industrie israélienne dans la production des avions vendus aux forces américaines et à d'autres pays.
L'accord a été signé par le général de brigade (à la retraite) Mishel Ben Baruch, directeur de la mission des FDI aux États-Unis (IMOD). Il intervient au moment de l'annonce du plan en trois phases du Président américain Joe Biden pour mettre fin à la guerre de près de huit mois à Gaza. Ce plan prévoit la libération de tous les otages et l'envoi d'une aide considérable pour reconstruire la bande déchirée par la guerre.
L'ambassadrice américaine Linda Thomas-Greenfield a déclaré que les États-Unis avaient transmis un projet de résolution aux 14 autres membres du Conseil, les exhortant à soutenir la proposition.
"De nombreux dirigeants et gouvernements, y compris dans la région, ont approuvé ce plan et nous demandons au Conseil de sécurité de se joindre à eux pour appeler à la mise en œuvre de cet accord sans délai et sans autres conditions", a-t-elle déclaré dans un communiqué. "Le projet de résolution saluerait l'accord du 31 mai annoncé par M. Biden et demanderait au Hamas "de l'accepter pleinement et d'en appliquer les termes sans délai et sans condition".
Le Hamas verrait cette proposition d'un œil "positif".
Le Staff de All Israel News est une équipe de journalistes en Israël.