Rapport : L'Iran et ses mandataires en état d'alerte par crainte de représailles israéliennes
Le Hezbollah se prépare à une réponse immédiate dimanche
L'Iran et ses mandataires au Moyen-Orient se préparent à une attaque israélienne, alors même que les alliés d'Israël et les nations occidentales continuent d'essayer de le convaincre de ne pas riposter contre le régime iranien pour l'attaque sans précédent qu'il a menée dimanche dernier.
Après que le régime a annoncé qu'il préparait son armée de l'air à une attaque et que sa marine commencerait à escorter ses navires commerciaux en mer Rouge, le chef de l'agence atomique de l'ONU, Rafael Grossi, a déclaré lundi que les installations nucléaires iraniennes avaient été fermées au cours du week-end, dans le but probable de les protéger contre une attaque.
Le Wall Street Journal a rapporté mercredi que l'Iran évacuait également certains de ses agents de Syrie.
Le Corps des gardiens de la révolution iranien (CGRI) a établi une présence importante en Syrie et au Liban ces dernières années afin de soutenir le régime syrien d'Assad et de faciliter les livraisons d'armes à son principal mandataire, le Hezbollah.
Selon le rapport, le CGRI s'est mis en état d'alerte et a adopté des protocoles d'urgence pour ses installations en Syrie, notamment en ne laissant que quelques soldats sur place pendant la nuit, lorsqu'il estime qu'une frappe israélienne est la plus probable.
Un bâtiment situé à côté de l'ambassade d'Iran à Damas, qui servait de lieu de réunion aux officiers du CGRI, a été détruit par une frappe le 1er avril, ce qui a poussé l'Iran à accuser Israël et à répondre par une attaque de drones et de missiles tôt dimanche matin.
Alors que certains rapports suggèrent qu'Israël cherche à riposter sur le sol iranien, d'autres experts estiment que des frappes contre des mandataires iraniens, notamment au Liban et en Syrie, pourraient servir l'objectif d'Israël sans aggraver la guerre.
Le Hezbollah s'est déjà mis en état d'alerte au cours du week-end, de peur qu'Israël ne riposte immédiatement en prenant le groupe terroriste pour cible.
Des responsables syriens ont déclaré que le Hezbollah avait intensifié ses efforts de collecte de renseignements à la frontière syro-israélienne afin de se préparer à une éventuelle attaque.
Toutefois, une source a déclaré au Wall street Journal que le groupe terroriste libanais pensait désormais qu'Israël ne l'attaquerait probablement pas et qu'il avait de nouveau réduit ses défenses.
Alors que les responsables européens ont réitéré mercredi leur opposition à une riposte israélienne à l'attaque de dimanche, le Premier ministre Benjamin Netanyahu a affirmé qu'Israël "prendra ses propres décisions et que l'État d'Israël fera tout ce qui est nécessaire pour se défendre".
Israël a pris la décision de frapper l'Iran et ses mandataires, mais n'a pas encore déterminé quand il le ferait, ont indiqué des sources au Jerusalem Post mardi.
Le Staff de All Israel News est une équipe de journalistes en Israël.