NYT : Plus d'un cinquième des otages israéliens à Gaza sont morts selon un rapport interne israélien
Au moins 32 des 136 otages israéliens détenus à Gaza depuis plus de quatre mois sont morts, selon le Times.
Le New York Times a cité mardi un rapport interne de l'armée israélienne affirmant qu'au moins un cinquième des otages détenus à Gaza ne sont plus en vie. Cette estimation est plus élevée que celle annoncée publiquement par les autorités israéliennes.
Selon une évaluation secrète examinée par le journal, au moins 32 des 136 otages restants à Gaza sont morts. Leurs familles ont été informées par les forces de défense israéliennes, affirme le Times en s'appuyant sur quatre sources militaires anonymes.
Le rapport indique que l'armée israélienne évalue également des "renseignements non confirmés" indiquant qu'au moins 20 autres otages pourraient également avoir été tués.
L'armée israélienne n'a pas commenté le rapport lui-même, mais a noté que la plupart des morts ont été tués le 7 octobre. Ce jour-là, des terroristes du Hamas ont enlevé 253 Israéliens à Gaza.
L'armée israélienne a ajouté dans un communiqué qu'elle "déployait toutes les ressources disponibles pour localiser et récupérer autant d'informations que possible concernant les otages actuellement détenus par le Hamas".
Le groupe terroriste qui dirige Gaza détient également quatre otages depuis le début de la guerre. Deux d'entre eux sont les soldats israéliens Hadar Goldin et Oron Shaul, qui ont été tués lors de l'opération "Bordure protectrice" menée par les forces de défense israéliennes en 2024. Le Hamas détient leurs corps depuis lors. Deux autres citoyens, Avera Mengistu - une Israélienne d'origine éthiopienne - et l'Arabe bédouin Hisham al-Sayed, seraient encore en vie à Gaza.
Depuis le début de la guerre, 110 otages sont rentrés vivants dans leur pays. La plupart d'entre eux sont revenus dans le cadre d'un accord négocié en novembre. Cet accord prévoyait la libération de 240 prisonniers palestiniens incarcérés en Israël pour leur implication dans le terrorisme.
Les FDI ont également récupéré les corps de 11 otages depuis le début de la guerre, selon le bureau du premier ministre israélien.
Les familles des otages israéliens restants demandent instamment au gouvernement de promouvoir un nouvel accord avec le Hamas qui permettrait la libération de leurs proches, après plus de quatre mois de détention. Elles estiment que la libération des otages devrait être la première mission de la guerre, avant l'élimination du Hamas.
Le cabinet de guerre israélien souligne que la seule façon de promouvoir un autre accord sur les otages est de combiner une forte pression militaire, qui créera les conditions nécessaires au succès de la voie diplomatique. Les pourparlers entre Israël et le Hamas se déroulent sous la médiation du Qatar et de l'Égypte, avec la participation des États-Unis.
Le secrétaire d'État américain Antony Blinken se trouve actuellement au Qatar et arrivera en Israël dans la journée. M. Blinken a déclaré mardi qu'il pensait qu'une nouvelle prise d'otages en échange d'une trêve des combats était "possible".
Son commentaire est intervenu après que le premier ministre du Qatar a déclaré que le Hamas avait répondu de manière "généralement positive" à une proposition de cessez-le-feu.
La semaine dernière, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a énoncé trois conditions préalables à un éventuel accord. Il a déclaré qu'il n'y aurait pas de pause permanente dans les combats et qu'Israël accomplirait toutes ses missions de guerre : détruire l'organisation terroriste du Hamas, ramener tous les otages et faire en sorte que Gaza ne représente plus jamais une menace terroriste pour Israël. M. Netanyahu a également souligné qu'Israël ne libérerait pas des "milliers de terroristes" en échange d'otages et qu'il ne retirerait pas entièrement les forces de défense israéliennes de la bande de Gaza.
Le Staff de All Israel News est une équipe de journalistes en Israël.