La Colombie menace de rompre ses relations diplomatiques avec Israël en raison du non-respect de la demande de cessez-le-feu à Gaza formulée par le Conseil de sécurité des Nations unies
La résolution du Conseil de sécurité des Nations unies exige un cessez-le-feu immédiat à Gaza sans autres conditions
Le président colombien Gustavo Petro a menacé de rompre les relations avec Israël si celui-ci ne se conforme pas à la résolution des Nations unies adoptée lundi, qui exige un cessez-le-feu immédiat à Gaza.
Le président colombien a lancé son avertissement à Israël sur les réseaux sociaux.
"Si Israël ne respecte pas la résolution des Nations unies sur le cessez-le-feu, nous romprons nos relations diplomatiques avec Israël", a écrit M. Petro sur son compte 𝕏.
La résolution du Conseil de sécurité des Nations unies (CSNU) exige un cessez-le-feu immédiat à Gaza pour le reste du mois sacré du Ramadan, qui se termine le 9 avril. La demande de cessez-le-feu n'est plus subordonnée à la libération des otages israéliens en captivité à Gaza.
Le Ministre israélien des affaires étrangères, Israël Katz, a réagi à la menace du dirigeant colombien dans un message publié sur le site Internet de la Commission européenne.
"Le soutien du président de la Colombie @petrogustavo aux meurtriers du Hamas qui ont massacré et commis des crimes sexuels atroces contre des bébés, des femmes et des adultes est une honte pour le peuple colombien. Israël continuera à protéger ses citoyens et ne cédera à aucune pression ou menace", a écrit M. Katz.
M. Petro a refusé de condamner l'organisation terroriste Hamas pour le massacre perpétré le 7 octobre contre des communautés frontalières du sud d'Israël. Le dirigeant colombien est un ancien membre du groupe de guérilla M19 et le premier président colombien d'extrême gauche.
La Colombie a rappelé son ambassadeur en Israël pour des discussions, après que le ministre colombien des affaires étrangères, Álvaro Leyva, eut exigé deux semaines plus tôt que l'ambassadeur d'Israël en Colombie présente des excuses et quitte le pays. Cette série d'actions diplomatiques a conduit Israël à interrompre ses exportations de matériel de défense vers la Colombie.
Le président Petro a alors fait un commentaire important en réponse à ces développements : "Si nous devons suspendre nos relations avec Israël, nous le ferons. Nous ne soutenons pas le génocide."
En décembre, M. Petro a écrit que la guerre menée par Israël pour se défendre contre les terroristes du Hamas à Gaza était équivalente au "nazisme".
"Le nazisme est une forme de fascisme violent et profond. Il est basé sur la croyance d'une race supérieure qui lui donne le droit de détruire et d'assujettir ceux qui diffèrent d'elle, qu'elle considère même comme inhumains. C'est ce qui se passe en Palestine".
Le président colombien a joint à son message une vidéo montrant la zone de Deir al-Balah en train d'être bombardée, avec la remarque suivante : "Ils disent qu'ils ne sont pas nazis. Même si la conscience occidentale n'aime pas ces faits, l'extermination de 5 300 filles et garçons palestiniens est du nazisme".
La Colombie est l'un des nombreux pays d'Amérique latine à avoir manifesté une grande hostilité à l'égard d'Israël à la suite du massacre et de l'enlèvement, le 7 octobre, de civils israéliens pour la plupart, par des agents du Hamas et leurs alliés.
Fin octobre, la République du Chili a rappelé son ambassadeur en Israël, tout comme la Colombie et la Bolivie.
Le gouvernement chilien accueille cette année le plus grand salon aérospatial d'Amérique latine, qui doit avoir lieu le mois prochain dans la capitale chilienne, Santiago, a annoncé au début du mois que les entreprises israéliennes ne seraient pas autorisées à participer à cet événement.
Le Staff de All Israel News est une équipe de journalistes en Israël.