L'Espagne demande à s'associer à la plainte pour "génocide" déposée par l'Afrique du Sud contre Israël après la reconnaissance de l'État palestinien
Pendant ce temps, les diplomates espagnols refusent de quitter les villes israéliennes pour s'installer à Ramallah en raison de problèmes de "niveau de vie et de sécurité".
Une semaine après avoir officiellement reconnu un État palestinien, l'Espagne a demandé à se joindre à la plainte déposée par l'Afrique du Sud devant la Cour internationale de justice (CIJ), qui accuse Israël de commettre un "génocide" à Gaza.
"Nous prenons cette décision en raison de l'opération militaire en cours à Gaza", a annoncé le ministre espagnol des Affaires étrangères, José Manuel Albares, lors d'une conférence de presse jeudi à Madrid. "Nous voulons que la paix revienne à Gaza et au Moyen-Orient, et pour cela, nous devons tous soutenir le tribunal".
Par ailleurs, la vice-première ministre espagnole Yolanda Díaz a récemment déclaré lors d'un discours : "La Palestine sera libre du fleuve à la mer."
Le ministre israélien des Affaires étrangères, Israël Katz, a réagi à la décision de l'Espagne en annonçant le 𝕏 : "J'ai décidé de rompre le lien entre la représentation espagnole en Israël et les Palestiniens, et d'interdire au consulat espagnol à Jérusalem de fournir des services aux Palestiniens de Cisjordanie."
Cette décision a incité le gouvernement espagnol à planifier l'ouverture d'une ambassade auprès des Palestiniens à Ramallah, mais le projet s'est heurté à une débâcle. Les médias espagnols ont rapporté que les diplomates en Espagne ont refusé de quitter les grandes villes israéliennes pour s'installer sur le territoire contrôlé par l'Autorité palestinienne, invoquant des problèmes de sécurité.
Un rapport publié par OK Diario indique que les diplomates ne veulent pas quitter Israël pour des raisons de "niveau de vie et de sécurité".
Ce n'est pas la seule démonstration d'hypocrisie de la part du ministère espagnol des affaires étrangères, selon le site web. La semaine dernière, le ministère des affaires étrangères avait apparemment averti les fonctionnaires espagnols de cesser de suggérer publiquement qu'Israël commettait un "génocide" à Gaza, car cela pourrait obliger le pays à accueillir des demandeurs d'asile palestiniens.
Jusqu'à 2 millions de Palestiniens pourront demander l'asile en Espagne car le gouvernement accuse Israël de "génocide"", pouvait-on lire dans le titre de l'article.
Jeudi, l'Espagne est devenue la deuxième nation européenne, après l'Irlande, à demander à se joindre à l'affaire du "génocide" sud-africain. Les autres pays qui attendent que le tribunal suprême des Nations unies à La Haye approuve leur demande d'intervention sont le Chili, le Mexique, la Colombie, le Nicaragua, la Libye et les Palestiniens.
Le mois dernier, la Cour a ordonné à Israël de cesser toute action à Rafah "susceptible d'infliger au groupe palestinien de Gaza des conditions de vie susceptibles d'entraîner sa destruction physique totale ou partielle". Elle n'a pas ordonné de cessez-le-feu permanent, comme le demandait l'Afrique du Sud.
Le gouvernement du Ministre israélien Benjamin Netanyahu a qualifié l'Afrique du Sud de bras juridique de l'organisation terroriste Hamas, qualifiant les accusations présentées de "fausses, scandaleuses et moralement répugnantes".
Gilad Noam, procureur général adjoint d'Israël pour le droit international, a plaidé devant la Cour : "L'Afrique du Sud prétend se présenter devant vous, une fois de plus, en tant que gardienne de l'humanité. En réalité, elle a une arrière-pensée évidente lorsqu'elle vous demande d'ordonner à Israël de se tenir à l'écart de Rafah et de retirer toutes ses troupes de Gaza. Il le fait afin d'obtenir un avantage militaire pour son allié, le Hamas, qu'il ne souhaite pas voir vaincu".
Le Staff de All Israel News est une équipe de journalistes en Israël.