All Israel

Israël frappe plusieurs cibles du Hezbollah et affirme que le mécanisme de cessez-le-feu n'a pas répondu aux menaces

Le président libanais nouvellement élu, Aoun, s'engage à maintenir le "monopole du gouvernement sur les armes".

De la fumée s'élève après une explosion dans un village du sud du Liban, vue du côté israélien de la frontière, le 3 janvier 2025. Photo : Erik Marmor/Flash90

Les Forces de défense israéliennes ont annoncé tôt lundi matin qu'elles avaient mené des "frappes basées sur le renseignement sur un certain nombre de cibles terroristes du Hezbollah au Liban".

L'armée israélienne a déclaré qu'avant les frappes, "la menace que représentaient les cibles pour le front intérieur israélien et les troupes de Tsahal a été présentée au mécanisme de surveillance des accords de cessez-le-feu entre Israël et le Liban".

Cependant, il a également affirmé que ces menaces "n'ont pas été prises en compte".

L'armée de l'air israélienne a pris pour cible un site de lancement de roquettes, une installation militaire et des itinéraires le long de la frontière entre la Syrie et le Liban utilisés pour la contrebande d'armes vers le Hezbollah.

L'agence de presse nationale libanaise a fait état de plusieurs frappes aériennes israéliennes dans tout le pays, notamment à Janta, dans la région orientale de Baalbek, et près de Nabatiya, dans le sud.

Des sites d'information affiliés au Hezbollah ont également fait état de frappes dans les zones de Deir El Zahrani et Houmine El Faouqa dans la région de Nabatiya, ainsi que dans la vallée de la Bekaa.

L'unité du porte-parole de l'IDF a déclaré : "Les FDI continuent d'agir pour éliminer toute menace contre l'État d'Israël et empêcheront toute tentative de l'organisation terroriste du Hezbollah de reconstituer ses forces conformément aux accords de cessez-le-feu.

Ces frappes interviennent quelques jours seulement après que l'envoyé spécial américain Amos Hochstein ait promis aux dirigeants libanais qu'Israël achèverait le retrait de ses troupes avant la date limite du 26 janvier fixée par l'accord de cessez-le-feu.

Selon les termes de cet accord, le Hezbollah doit retirer l'ensemble de ses forces et de ses armes au nord du fleuve Litani avant le 26 janvier, tandis que Tsahal doit retirer ses troupes terrestres du territoire sud-libanais à la même date.

Dans un rapport publié dimanche, le radiodiffuseur public israélien Kan News a déclaré que les troupes des FDI qui effectuent des ratissages dans les zones sous contrôle israélien continuent de découvrir des caches d'armes du Hezbollah, notamment des fusils, des mortiers et des missiles antichars.

Les responsables israéliens ont précédemment fait part de leur volonté de rester au Liban si l'armée libanaise ne prend pas de mesures pour occuper le territoire libéré par les soldats des FDI.

Lors de son discours d'investiture jeudi dernier, le nouveau président libanais Joseph Aoun s'est engagé à affirmer le droit du gouvernement à conserver le monopole des armes et a exprimé son intention d'investir dans l'armée nationale afin de sécuriser les frontières du Liban.

L'organisation terroriste Hezbollah, qui était censée être désarmée en vertu de la résolution 1701 du Conseil de sécurité des Nations unies, a souvent fait valoir qu'elle devait continuer à posséder des armes pour défendre le Liban contre "l'agression israélienne".

Les commentaires d'Aoun ont été compris par beaucoup dans le pays comme un avertissement au Hezbollah de ne pas interférer dans les opérations de l'armée libanaise dans le sud.

Le Staff de All Israel News est une équipe de journalistes en Israël.

All Israel
Recevez les dernières infos et mises à jour
    Latest Stories