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Israël a le "devoir de se défendre" - L'ancien président français Sarkozy admet que la France réagirait comme Israël en cas d'agression

L'ancien président français Nicolas Sarkozy lors de la cérémonie du 80e anniversaire du débarquement de Provence à la nécropole nationale de Boulouris à Saint-Raphaël, France, 15 août 2024. (Photo : Dominique Jacovides/Pool/ABACAPRESS.COM)

L'ancien Président français Nicolas Sarkozy a souligné qu'Israël avait le droit et le devoir de se défendre et que la France le ferait si elle était confrontée à des menaces similaires pour sa population.

« Israël a le droit de se défendre. Il a le devoir de se défendre. Si nous, les Français, étions dans la même situation, nous devrions nous défendre. Un pays doit être debout, et Israël a le droit de vivre debout, de vivre, un point c'est tout, et de vivre debout. De ce point de vue, je dis qu'ils ont eu raison », a déclaré M. Sarkozy lors d'un entretien avec les médias français mercredi. M. Sarkozy a été Président de la République française de 2007 à 2012.

« Je ne peux jamais me réjouir de la mort de quelqu'un », a déclaré le dirigeant français, faisant référence à l'élimination par Israël, la semaine dernière, du chef terroriste du Hezbollah, Hassan Nasrallah. « Mais Israël a été attaqué. C'est la tragédie du 7 octobre par le Hamas, et c'est le Hezbollah qui a conduit à un déplacement massif de la population du nord d'Israël ».

L'actuelle administration française a exprimé son soutien à Israël après l'invasion du Hamas et le massacre de 1 200 Israéliens, ainsi que l'enlèvement de 251 personnes dans les communautés frontalières du sud d'Israël le 7 octobre de l'année dernière.

En avril, le Premier Ministre français Gabriel Attal a fermement soutenu le droit d'Israël à se défendre contre le Hamas à Gaza.

« Je tiens à vous rappeler que la situation à Gaza fait suite à une attaque terroriste totalement barbare et ignoble menée par le Hamas sur le sol israélien », a-t-il déclaré lors d'un discours au parlement.

M. Attal a critiqué les législateurs français de gauche pour avoir ignoré les atrocités commises par le Hamas contre les civils israéliens.

« Vous ne dites jamais un mot des victimes de l'attaque perpétrée par le Hamas. Vous ne parlez jamais des otages qui sont toujours détenus à Gaza aujourd'hui. Il y a trois otages français ».

« Je suis désolé de devoir vous le rappeler à chaque fois que le parti d'extrême gauche aborde cette question », a-t-il ajouté.

En revanche, l'actuel Président français Emmanuel Macron est devenu de plus en plus virulent dans sa critique des opérations militaires israéliennes contre le Hamas à Gaza.

En juin, Macron a exhorté le Premier Ministre israélien Benjamin Netanyahu à mettre fin à la guerre à Gaza et à trouver une solution diplomatique au conflit.

« Le calvaire des Palestiniens de Gaza doit cesser », aurait déclaré M. Macron à M. Netanyahu. Le dirigeant français, qui a soutenu l'appel du Président américain Joe Biden en faveur d'un cessez-le-feu à Gaza, a affirmé qu'un tel arrangement serait la première étape vers la mise en œuvre d'une solution à deux États.

La France et les États-Unis ont également tenté en vain de trouver une solution diplomatique au conflit actuel entre Israël et le Hezbollah, mandataire de l'Iran au Liban. Le groupe terroriste a commencé à lancer des attaques depuis le Liban vers le nord d'Israël le 8 octobre, en signe de solidarité avec le Hamas à Gaza.

L'armée israélienne a réagi en intensifiant progressivement ses contre-attaques contre le Hezbollah, éliminant récemment un grand nombre de ses commandants de haut rang, des centaines d'agents et des moyens militaires.

La semaine dernière, l'armée de l'air israélienne a éliminé le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, lors d'un bombardement aérien massif du quartier général souterrain du Hezbollah dans le sud de Beyrouth. Une vingtaine de hauts commandants du Hezbollah, ainsi que le général Abbas Nilforoushan du Corps des gardiens de la révolution islamique (CGRI), ont également été tués dans l'attaque israélienne.

La semaine dernière, les États membres de l'ONU, ainsi que M. Macron et M. Biden, ont appelé Israël à mettre en œuvre un cessez-le-feu immédiat de 21 jours avec le Hezbollah.

Macron n'a pas abordé la question de la menace du Hezbollah contre Israël, et a été un adversaire virulent de l'incursion terrestre actuelle des FDI contre le Hezbollah au Liban.

Lundi soir, Israël a lancé une opération terrestre limitée contre les terroristes et les positions du Hezbollah dans le sud du Liban. Cette opération vise à faciliter le retour de 60 000 Israéliens qui ont été évacués de leurs maisons depuis près d'un an en raison de l'agression continue du Hezbollah.

Malgré ses réticences initiales, l'administration Biden a exprimé son soutien à une offensive terrestre israélienne « limitée » contre le Hezbollah.

Le Staff de All Israel News est une équipe de journalistes en Israël.

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