Hochstein promet le retrait des FDI du Sud-Liban alors que l'armée libanaise s'y déploie
Le député de l'opposition Lieberman qualifie le retrait des FDI de "manque flagrant de responsabilité".
L'envoyé spécial américain Amos Hochstein aurait promis au gouvernement libanais que les Forces de défense israéliennes (FDI) se retireraient totalement du Sud-Liban d'ici la fin du mois de janvier, selon des informations parues samedi dans les médias libanais et israéliens.
Le journal libanais Al Akhbar a rapporté qu'au cours de ses rencontres avec le Président libanais nouvellement élu Joseph Aoun, le Premier Ministre Najib Mikati et le Président du Parlement Nabih Berri, M. Hochstein a affirmé avoir reçu « un calendrier détaillé pour le retrait » des forces de FDI à la suite de discussions avec les dirigeants israéliens.
L'envoyé spécial s'est rendu à Beyrouth la semaine dernière, où il a assuré aux dirigeants libanais qu'Israël retirerait ses forces à temps, conformément au délai fixé par l'accord de cessez-le-feu du 14 novembre.
M. Hochstein aurait déclaré aux dirigeants libanais que « le 26 janvier sera la date finale pour les forces israéliennes au Liban ».
Les dirigeants israéliens avaient précédemment exprimé leur incertitude quant à la capacité de l'armée libanaise à se déployer dans toutes les zones qu'elle avait occupées au cours de ses opérations terrestres contre le Hezbollah dans le sud du Liban, ainsi qu'à sa capacité à faire face aux tentatives du groupe terroriste de revenir dans les zones situées au sud du fleuve Litani.
Plusieurs dirigeants israéliens ont demandé le maintien de la présence des FDI dans cette région jusqu'à ce que l'armée libanaise se montre capable de faire respecter les termes du cessez-le-feu. Les responsables américains de l'administration Biden se sont opposés à de telles discussions.
Selon le rapport d'Al Akhbar, M. Hochstein a demandé à l'armée libanaise d'accroître son déploiement dans les zones libérées par les FDI et a déclaré que le Hezbollah devait remettre à l'armée libanaise toutes les armes se trouvant au sud du Litani.
M. Hochstein a réitéré l'insistance des États-Unis pour que l'armée libanaise améliore ses capacités militaires et augmente son niveau d'alerte afin de pouvoir résister aux tentatives du Hezbollah de se réinstaller dans le sud du Liban.
Les FDI ont effectué des frappes répétées contre des unités du Hezbollah qui violaient le cessez-le-feu en tentant de récupérer des armes au sud du Litani, ou en tentant de faire entrer clandestinement des armes dans les zones que le groupe terroriste avait abandonnées à la suite de l'incursion terrestre israélienne d'octobre dernier.
Samedi, l'IAF a frappé un complexe militaire connu du Hezbollah dans le sud du Liban après que plusieurs terroristes aient été vus en train de sortir du complexe en violation des termes du cessez-le-feu.
L'IDF a également frappé trois suspects du Sud-Liban qui tentaient d'infiltrer le territoire israélien près du Mont Dov.
Après que les médias libanais ont fait état d'un déploiement accru de l'armée du pays dans les communautés du Sud-Liban, le chef d'Israël Beitenou, Avigdor Lieberman, a déclaré qu'un retrait total des FDI d'ici le 26 janvier constituerait « une trahison des résidents du Nord et un manque flagrant de responsabilité ».
Dans un post sur les réseaux sociaux, Lieberman a écrit : « Un retrait de Tsahal du Sud-Liban d'ici le 26 janvier serait une trahison des résidents du Nord et un manque flagrant de responsabilité. »
« Il est clair pour tout le monde que l'armée libanaise ne récupérera pas les armes du Hezbollah, et que le Hezbollah n'abandonnera même pas une seule balle », a poursuivi Lieberman. « Nous devons créer une zone tampon à l'intérieur du Liban pour maintenir la sécurité des habitants du nord.»
Le Staff de All Israel News est une équipe de journalistes en Israël.