Des fonctionnaires de l'ONU avertissent Israël que les opérations d'aide seront suspendues si la protection n'est pas renforcée.
Israël estime que les Nations unies ne font pas assez pour acheminer l'aide à Gaza
De hauts fonctionnaires de l'ONU ont averti Israël que les opérations d'aide menées par les organisations humanitaires de l'organisation mondiale seraient suspendues si Israël ne s'efforçait pas de mieux protéger les travailleurs humanitaires.
L'organisation mondiale a exigé qu'Israël fasse davantage pour protéger les travailleurs humanitaires à Gaza, à la fois des frappes des FDI et des attaques des hommes armés dans la bande de Gaza.
L'ONU a envoyé une lettre aux responsables israéliens au début du mois, exigeant qu'Israël fournisse un moyen pour ses travailleurs d'avoir un contact direct avec les FDI travaillant sur le terrain à Gaza afin d'éviter des frappes accidentelles sur les travailleurs de l'ONU.
Des fonctionnaires de l'ONU, sous couvert d'anonymat, ont déclaré à PBS qu'aucune décision définitive n'avait été prise quant à la suspension des opérations à Gaza et que l'organisation poursuivait ses pourparlers avec les responsables israéliens.
Mardi, le porte-parole du département d'État américain, Matthew Miller, a déclaré à la presse que les États-Unis tentaient de négocier un accord entre l'ONU et les FDI afin de garantir la sécurité des travailleurs humanitaires.
Interrogé sur une rencontre entre les deux parties, M. Miller a répondu : "Je ne peux pas parler d'une rencontre, mais je peux vous dire que c'est une question sur laquelle nous nous sommes penchés avec attention. Notre envoyée spéciale pour les questions humanitaires au Moyen-Orient, Lisa Grande, a travaillé avec l'ONU et diverses entités gouvernementales pour essayer de trouver un moyen de permettre aux travailleurs de l'ONU de faire leur travail en toute sécurité et d'apporter une aide humanitaire. "
Les FDI et le bureau du coordinateur des activités gouvernementales dans les territoires (COGAT) ont accusé à plusieurs reprises l'ONU et d'autres ONG d'aide de ne pas distribuer de manière adéquate l'aide humanitaire qui est inspectée et amenée à Gaza à travers la frontière. Israël a également pris des mesures telles que des pauses opérationnelles pour faciliter la distribution de l'aide dans la bande de Gaza.
Malgré la publication récente d'un rapport du PCI, affilié aux Nations unies, indiquant que les livraisons de nourriture à Gaza ont été suffisantes pour la population, les Nations unies continuent de mettre en garde contre une famine dans la bande de Gaza. Mardi, le Programme alimentaire mondial a publié un message sur X affirmant que 96 % de la population de Gaza était confrontée à des "niveaux extrêmes de famine".
🔴 The latest food security assessment on #Gaza reveals 96% of people face extreme levels of hunger.
— World Food Programme (@WFP) June 25, 2024
Nearly half a million people are in catastrophic conditions.
To truly turn the corner and prevent famine, full and sustained humanitarian access remains critical warns WFP.
Le COGAT a répondu au tweet par une photo de l'aide humanitaire empilée du côté gazaoui de la frontière et qui n'a pas été distribuée.
"UM... quelle est votre excuse, PAM ?", a demandé l'organisme israélien. Le COGAT a également rejeté les allégations de l'ONU concernant des "pillages ou des problèmes de sécurité", affirmant qu'il s'agit "seulement d'un manque de motivation".
UM... what's your excuse here, @wfp?
— COGAT (@cogatonline) June 25, 2024
All this food (and more) is waiting at the offloading area of the JLOTS. There are no looting or security concerns, only a lack of motivation.
To truly turn the corner, stop making excuses and start playing your role as a humanitarian food… https://t.co/Nzx3XYa6Eu pic.twitter.com/ftkYUhusVf
Le PAM a déjà interrompu les livraisons d'aide à partir de l'embarcadère de Gaza construit par les États-Unis, pour des raisons de sécurité. Les FDI affirment qu'environ 70 % de l'aide provenant du quai a été saisie par le Hamas.
Le porte-parole du département d'État, M. Miller, a semblé contester cette affirmation lorsqu'il s'est adressé aux journalistes.
"Au cours des dernières semaines, nous avons constaté un important retard dans l'acheminement de l'aide humanitaire à Karem Shalom, qui n'a pas pu se faire en raison d'une défaillance de la sécurité sur le terrain", a déclaré M. Miller. "Il ne s'agit pas d'une défaillance de la sécurité où les camions sont la cible de tirs du Hamas ou des FDI, mais de pillages aléatoires, de bandes criminelles et d'acteurs criminels qui attaquent les camions."
"Nous travaillons avec l'ONU et Israël pour tenter de trouver une solution à ce problème", a expliqué M. Miller.
Mardi soir, les FDI et le COGAT ont publié une vidéo d'une attaque qui aurait été menée par le Hamas contre un convoi d'aide de l'UNICEF destiné à réunir des enfants avec leurs familles, indiquant que le Hamas, et pas seulement des "bandes criminelles", s'en prenait toujours aux groupes d'aide.
Today, during a @UNICEF aid mission meant to reunite children with their families, Hamas fired a projectile at the aid convoy.
— COGAT (@cogatonline) June 25, 2024
There were no injuries to international aid workers or @IDF soldiers in the attack.
Despite our attempts to increase humanitarian aid and activities… pic.twitter.com/lXkfxFTpyr
Le Staff de All Israel News est une équipe de journalistes en Israël.